Narodov Vostoka, la magie à la Russe ♠
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 All you have to do is play the game ...

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Agnessa O. Hyvärinen
Agnessa O. Hyvärinen
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MessageSujet: All you have to do is play the game ...   All you have to do is play the game ... EmptyMar 8 Mar - 22:47

All you have to do is play the game ... 2j42et2 All you have to do is play the game ... Olivia002

Andreï & Agnessa

    Flash-back
    « Tu me montres tes dessins ? »
    Agnessa jaugea ses interlocutrices du regard et haussa les épaules avant de sortir son carnets et de sélectionner une page qu’elle ouvrit pour ses deux camarades de classe. Les deux jeunes filles se mirent à feuilleter le carnet sans aucune gêne sous le regard un peu agacé d’Agnessa, qui n’appréciait pas vraiment de montrer ses dessins. Mais elle n’avait rien à cacher, et elle s’estimait assez douée pour ne pas jouer les fausses modestes. Si elles voulaient voir, elles pouvaient, tant qu’elles se limitaient à ce qu’elle souhaitait bien leur montrer … Quand arriva une certaine page, elle reprit d’autorité le carnet, provoquant des levées de sourcils interrogateurs.
    « Qu’est-ce qu’il y a, après cette page ? »
    « Rien qui ne vous intéresse. » Répondit-elle sobrement.
    C’était tout à fait le genre de réponse propre à attiser la curiosité féminine, et elle vit immédiatement les yeux de ses deux camarades se mettre à briller. Agnessa se retint de lever les yeux au ciel, irritée par leur comportement si prévisible. Mais elle ne s’attendait certainement pas à la question qui suivit.
    « Est-ce que tu essayes de nous cacher des dessins de Romansky ? »
    Agnessa ouvrit de grands yeux, stupéfaite.
    « Pourquoi est-ce que j’aurais des dessins d’Andreï dans mon carnet ? »
    « Ooooh, elle l’appelle déjà par son prénom ! » S’exclama une des deux filles, quasiment hystérique.
    Agnessa la fixa sans comprendre, simplement convaincue d’avoir affaire à une parfaite idiote. Voyant son regard interloqué, la seconde étudiante poussa un petit soupir où résonnait toute l’exaspération dont elle était capable.
    « Pitié, Agnessa ! Toute l’école t’a vue en train de dessiner avec Romansky, samedi dernier ! Vous aviez l’air tellement … » Elle sembla chercher le mot qui décrirait parfaitement le tableau, et ce fut sa camarade qui termina sa phrase :
    « Mignons !! »
    Cette fois, Agnessa ne put s’empêcher de rigoler franchement. Pourtant, ses camarades avaient l’air parfaitement sérieuses, ce qui ne fit qu’accentuer son hilarité. Elle, mignonne avec Andreï ? Ce qu’il ne fallait pas entendre … Effectivement, elle avait passé une bonne partie de l’après-midi à dessiner avec lui. Mais ils avaient échangé quoi, dix mots, à tout casser ? Ils n’avaient pas besoin de se faire la conversation, ils s’étaient juste retrouvés pour dessiner ensemble. Et franchement, elle ne voyait pas ce qu’il y avait mignon dans cette scène.
    « Ce n’était pas la première fois que vous partez ensemble, en plus, non ? Boris vous a vu vers le lac l’autre fois. Tu es au courant qu’il aime bien amener des filles là-bas, et … Tu vois quoi. » Fit l’une des deux filles d’un ton de conspiratrice, tirant des gloussements niais à sa compère.
    Et bien non, Agnessa n’était pas au courant de ce fait : quand elle avait vu Andreï au lac, ils avaient juste dessiné le lac … Normal, quoi. Agnessa n’était à Magiya que depuis quelques mois, mais elle avait appris bien plus sur ses deux camarades à potins en à peine quelques heures à les côtoyer, que sur Andreï Romansky après plusieurs semaines. Et franchement, les petits penchants privés de son camarade ne regardaient que lui.
    Néanmoins, ces ragots lui avaient donnés une idée …
    Fin du flash-back.

    Même lieu, mêmes protagonistes, cinq ans plus tard …
    Agnessa rangeait son carnet et son nécessaire à dessin dans son sac quand les deux commères lui tombèrent dessus, des sourires entendus aux lèvres. Si elles n’avaient pas été la meilleure source de ragots de toute l’école, Agnessa se serait fait un plaisir de renvoyer ces deux pestes de là où elles venaient, mais elle tenait à les garder proches d’elle pour se tenir au courant de tout ce qui se disait à Magiya … Que ce soit sur les autres élèves ou sur elle-même.
    « Encore un rendez-vous avec Romansky ? Comment tu fais pour revenir toujours vers lui ? » Soupira l’une des deux filles.
    Non, ce n’était pas un rendez-vous, simplement un moment qu’elle allait passer avec un camarade qu’elle appréciait, et dont elle aimait autant la compagnie que les compétences en dessin. Mais devaient-elles obligatoirement savoir la vérité ? Aujourd’hui, elle n’avait jamais eu aussi peu envie de voir les têtes de fouines des deux filles, et elle n’avait absolument pas envie de jouer aux cancans. Mais pour ne pas entrer dans un interminable dialogue de sourds qui ne l’avancerait à rien, elle préférait leur donner un bon gros os à mâcher, une bonne fois pour toutes. Agnessa esquissa donc un sourire carnassier et haussa les épaules d’un air faussement désabusé.
    « Il a certains atouts indiscutables qui me retiennent … »
    Sur ces dernières paroles, elle empoigna son sac et prit congé de ses deux camarades, dont les mines stupéfaites valaient leur pesant en or après l’image sans équivoque qu’elle venait de leur lancer. Dans une heure, toute l’école serait au courant, mais ce n’était jamais qu’une folle rumeur de plus, que personne n’avait jamais réussi à vérifier … Enfin, sur ce coup, peut-être qu’il y avait des filles pour appuyer ce fait : après tout, peut-être qu’Andreï était très fort au lit. Comment pouvait-elle le savoir ? En cinq ans en sa compagnie, elle n’avait jamais couché avec lui. Mais à peu près tout le monde devait être convaincu du contraire …

    Agnessa quitta le dortoir pour retrouver Andreï qui l’attendait dans le couloir. Parfaitement consciente des deux paires d’yeux qui les fixaient avec avidité, la jeune femme se dirigea droit vers son camarade et lui offrit son plus beau sourire.
    « Tu viens, дорогой ? » Fit-elle en passant près de lui et en l’attrapant par le bras. Un petit surnom ajouté à un geste d’intimité qu’elle ne s’autorisait que parce qu’elle savait les réactions que cela déclencherait dans son dos, mais qui ne représentaient absolument rien pour elle, et dont elle savait qu’Andréï ne les interpréterait pas de travers, contrairement à tous les autres témoins de la scène …
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Andreï P. Romansky
Andreï P. Romansky
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MessageSujet: Re: All you have to do is play the game ...   All you have to do is play the game ... EmptyVen 11 Mar - 23:54

All you have to do is play the game ... Olivia_wilde3All you have to do is play the game ... Jake_gyllenhaal_067
AGNESSA & ANDREÏ ♦

Des rires cristallins résonnaient dans la pièce dédiée aux manipulateurs moléculaires, suivis de quelques chuchotements avides difficilement dissimulés. Si Sud’Ba désignaient au hasard les dignes représentants de chaque classe, chaque jour donnait l’impression que la gente féminine envahissaient et dominaient peu à peu les couloirs du manoir de Magiya. Ce qui n’était pas pour déplaire à certains des élèves devenait a contrario le pire cauchemar pour un jeune homme en particulier. Ces voix aigues et dévoratrices de rumeurs parvinrent seulement à ses oreilles qu’Andreï Romansky, Снег de son état, renonça sans aucun équivoque à franchir le seuil qui menait à son dortoir. Affichant un fin sourire presque victorieux d’avoir déjoué le piège vénal et fatal, il se fit soudainement silencieux tandis qu’il reculait de quelques pas de l’entrée. Il avait beau ressentir une fierté inconnue à l’idée de représenter un peuple des Narodov Vostoka, l’idée de devoir partager ce pouvoir avec des créatures aussi agréables au regard qu’insupportables à l’oreille demeurait encore un obstacle qu’il ne parvenait à franchir. Pourtant c’était bien pour l’une d’entre elles qu’il s’était motivé à sortir de sa cachette pour rejoindre les dédales du manoir, à cette heure-ci plutôt fréquentés. Poussant un soupir d’exaspération, il fourra négligemment ses mains dans ses poches avant d’appuyer son dos sur le mur glacial de pierres. Un épais carnet à dessins tenait par un équilibre divin sous son bras, et pourtant Andreï ne semblait nullement inquiété de le voir finir sa course sur le sol. Personne n’oserait y toucher, sous peine de violentes représailles. L’hiver continuait de souffler ses brises glaçantes, toutefois, aucun manteau ni aucune veste n’occupait ses larges épaules. Seul son médaillon en forme de lune, bien caché sous son vêtement rappelait la basse température. Comme à son habitude, qu’il fasse chaud ou froid, le jeune homme avait enfoncé un bonnet de laine noir sur sa chevelure en bataille pour en dissimuler les dégâts. Ne laissant apercevoir que vaguement ses bleus azurs, ceux-ci semblaient toiser avec condescendance le moindre camarade qui passait devant lui. Enfin un crayon avait été coincé au-dessus de son oreille, un nouveau crayon impersonnel qui avait malheureusement remplacé le fétiche disparu. On aurait pu croire que ce fut une banale journée pour Andreï, néanmoins son regard était habité d’une lueur excitée depuis voila plusieurs minutes, présage d’un divertissement à venir. Que les badauds de Magiya poursuivent leur vie en toute tranquillité, il pourrait ainsi vaquer à ses occupations qui promettaient déjà plaisir et récréation.

Mais les âmes inconscientes ne l’entendaient pas de cette oreille. Alors qu’il remarquait du coin de l’œil un jeune homme qui rejoignait ses quartiers, celui-ci eut la curiosité malsaine. « Alors Romansky, on a décidé de s’intégrer à la société maintenant ? Que nous vaut le plaisir de ta présence ? De toute évidence elle doit ressembler à toutes celles que tu gardes précieusement : du papier glacé et des expressions figées à défaut de profiter des modèles. » Un faible ricanement tandis qu’on le dévisageait à nouveau, guettant sa réaction. Personne n’ignorait en ces lieux qu’Andreï n’avait pas hérité de ces pouvoirs que l’on pouvait craindre : il ne pouvait tuer personne, il ne pouvait faire couler ni sang, ni briser des os. Il ne pouvait pas repousser quelqu’un, ni se défendre, seulement se cacher de la menace. Si son asociabilité ajoutait aux griefs qu’on lui reprochait, on n’hésitait cependant pas à lui faire comprendre que le dessin n’était pas de ce qu’on attendait d’un homme qui faisait partie des Снег. Un patriotisme inquiétant dans cette classe qui acquérait de plus en plus d’ardeur au sein de la communauté… « Le jour où j’ai la faiblesse de parler de mes affaires personnelles, crois-moi que je t’en ferai part Virgo. On m’a toujours dit de raconter des contes aux enfants pour les bercer de rêves inaccessibles. » Alors que l’intéressé se fondait dans une rougeur qui trahissait sa frustration, celui-ci se retrouva bousculé par une jeune femme qui s’éclipsait hâtivement du dortoir. Reconnaissant sur le champ celle qu’il attendait, un sourire franc et soulagé apparut sur le visage d’Andreï tandis qu’il lui tendait le bras. Le messie était apparu, signifiant la fin de l’ennui et le début des réjouissances. Conscient que des regards les accaparaient, il déposa un bref baiser sur le front d’Agnessa avant de s’exclamer : « Tu sais que te faire désirer n’ajoute qu’à mon inquiétude, муза. » Quiconque –sa sœur la première- aurait été surpris d’une telle tendresse de la part d’Andreï qui n’était pas des plus attentionnés envers les autres. C’est pourquoi il laissa ses oreilles se délecter des quelques murmures affamés et satisfaits du spectacle avant d’entreprendre de descendre les marches pour enfin les fuir. « En espérant que votre journée soit tout aussi agréable que la nôtre. »

Le chemin qui menait au grand hall du manoir n’était pas dénué d’embûches. A l’heure où tout le monde était de sortie, les mauvaises langues étaient déliées, un fait qui apportait un plaisir malsain à Andreï. S’il avait fixé lui-même l’heure du rendez-vous, il s’était bien gardé de le faire à l’abri des autres. Les sorciers avaient beau avoir atteint leur majorité, leurs esprits demeuraient sujets à la société que tout le monde connaissait : consommatrice de potins et de mensonges. S’estimant au-dessus de tout ça, Agnessa et Andreï s’en jouaient pourtant voilà plusieurs années à présent. Non sans avoir esquissé plusieurs gestes d’affection à son égard sur la route, s’arrêtant parfois là où ce n’était pas nécessaire, il finit enfin par stopper sa marche pour concentrer son attention sur son amie, si toutefois le bon mot était employé. « Une fois de plus, tu ne manqueras pas de faire sensations auprès de tes… camarades, ce soir. »
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Agnessa O. Hyvärinen
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MessageSujet: Re: All you have to do is play the game ...   All you have to do is play the game ... EmptySam 19 Mar - 22:44

    Les choses étaient simples : il y avait ceux qui parlaient, et il y avait ceux qui savaient. Bien peu faisaient partie du deuxième groupe, mais beaucoup se targuaient de connaître la vérité, et ils parlaient, parlaient … Les rumeurs allaient bon train à Magiya. La proximité, la vie en communauté fermée, tout cela entretenait la création de ragots qui se développaient ainsi à une vitesse folle. Certes, l’école était grande, mais au fil des années, seuls les nouveaux élèves ignoraient le nom des autres : tout le monde, à Magiya, connaissait tout le monde. Les noms n’étaient d’ailleurs pas la première indication qu’on donnait, quand on voulait parler d’un élève qu’on n’avait jamais rencontré. Il y avait tant d’autres façons de qualifier un de ses camarades … En sept années d’études, tout le monde, même les plus discrets, finissaient par se faire remarquer. Que ce soit par ses pouvoirs, par ses prouesses ou même par son absence de qualités notables. Les langues ainsi se déliaient, les histoires circulaient, faisant ressortir des traits de caractères chez certains qui auraient du s’effacer à la fin de la puberté. Ils étaient des adultes, après tout, et plus les années passaient, plus ils auraient du gagner en maturité. Et la plupart y arrivaient, ne soyons pas mesquins. Mais certains … Et bien, certains devaient trouver que retourner à l’école était un prétexte parfait pour se conduire à nouveau comme des collégiens. Et lancer en ricanant des rumeurs de couples sur des personnes qui n’avaient jamais rien demandé semblait être, entre autres, un passe-temps absolument délectable. Les premiers temps, Agnessa avait été agacée d’être la cible de ragots de ce genre, alors qu’elle entamait à peine sa scolarité à Magiya. Mais elle avait rapidement prit le parti d’en rire, voire même d’entretenir ces rumeurs pour les rendre encore plus ridicules, et ainsi bien moins agaçantes. Le comportement de ces filles était digne d’adolescentes pré-pubères, mais elle-même n’avait aucune raison de réagir de la même façon. Elle ne ressentait aucune honte à entendre dans son dos qu’elle avait couché avec Andreï, ni à voir les regards perplexes de certaines personnes qui ne comprenaient pas ce qu’elle pouvait bien trouver à quelqu’un comme lui. C’est ainsi qu’elle avait volontairement entretenu et accentué les rumeurs, faisant d’elles ce qu’elles étaient aujourd’hui … En public, chacun de ses mots, chacun de ses gestes envers Andreï était calculé pour avoir un effet précis sur ceux qui avaient le regard fouineur. Et ça marchait vraiment très bien. Encore aujourd’hui, alors qu’elle avait saisi le bras du jeune homme et qu’ils étaient partis ensemble, elle savait ce que cela allait déclencher. Tout comme Andreï le savait, comme le prouvaient son geste et ses paroles tendres.

    Toujours au bras d’Andreï, Agnessa savoura le silence qui se fit dans le couloir à mesure qu’ils s’éloignaient des commères de leur classe. Elle avait beau se délecter de l’attention et des murmures qu’elle provoquait à son passage, elle appréciait d’autant plus quand elle se trouvait au calme, loin des regards, et qu’elle pouvait redevenir elle-même. Elle tourna la tête vers Andreï quand il s’arrêta dans le couloir, et eut un petit rire en l’entendant parler de ses camarades.

    « Eh bien, tu as failli dire amis. » Ironisa-t-elle. « Mes chers amis qui ne se gênent pas pour spéculer sur ma vie sexuelle … Oui, ce soir risque d’être mon petit moment de gloire. J’espère que tu me donneras assez de raisons pour me montrer d’humeur radieuse et alimenter encore longtemps les paris sur tes performances intimes … »

    Elle reprit sa marche tranquille dans les couloirs, laissant son regard errer le long des murs, détaillant l’architecture, les quelques objets de décorations qui égayaient un peu ces tristes couloirs. En quelques instants, elle avait laissé de côté les rumeurs et les masques pour se focaliser uniquement sur son environnement, et sur les dessins qu’elle pouvait en faire, jaugeant les effets de lumières, les perspectives, les angles. Soyons clairs, ce couloir n’avait absolument aucun intérêt artistique, mais Agnessa avait envie de dessiner, et dans cet état d’esprit elle voyait tout son entourage comme un dessin potentiel, le beau comme le laid, l’intéressant comme l’inutile.

    « Tu as trouvé un lieu intéressant ? » Demanda-t-elle soudain, en référence aux lieux où ils se rendaient généralement pour dessiner, et qu’ils essayaient de varier au possible. « Parce que malgré tout le venin que j’ai pu entendre sur nous, il y en a quand même qui ont eu pitié et qui m’ont suggéré un coin du parc qui devrait être pas mal … Mais je ne promet pas qu’on soit à l’abri des curieux. Je suis peut-être seulement entourée de voyeurs qui se cachent sous de bonnes intentions. » Elle se tut un instant, laissant ses doigts courir sur la pierre des murs, effleurant chaque aspérité et chaque crevasse comme une caresse faite à l’édifice, puis elle tourna à nouveau la tête vers son compagnon. « Mais enfin, je suis habituée aux voyeurs pleins de bonnes intentions, maintenant … » Ajouta-t-elle avec un sourire taquin à l’intention d’Andreï.
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